Quand ça fait mal

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On ne veut pas souffrir, on ne veut pas avoir mal.

Mais on a tous déjà eu mal à un moment ou a un autre dans notre vie et nous aurons encore mal. Je ne veux pas être porteuse de mauvaises nouvelles, mais c’est la réalité.

Lorsqu’on souffre physiquement que cela soit à cause d’une maladie, de symptômes douloureux ou un accident, les premières interventions à faire sont d’abord : être dans un endroit sécure, hors de danger et chercher la cause ( le bon diagnostique) pour pouvoir trouver le bon traitement.

Dans ce cas, la douleur est très utile pour pouvoir diriger les bons examens à passer pour nous amener à la source du problème.

En fait, la douleur est notre amie. Elle est une alliée importante.

Elle est un cadeau que Dieu nous a donné pour nous avertir, nous envoyer un signal fort que quelque chose ne va pas.

Notre corps a été merveilleusement crée pour nous avertir lorsqu’il ne se sent pas bien, il s’agite et cris en envoyant des messages clairs.

Quand est-il lorsque c’est notre cœur qui souffre?

Quand nous sommes blessés dans notre cœur, pour toute sorte de raisons uniques à chacun, une douleur aussi émerge, un agitement se produit et des émotions apparaissent.

Les émotions sont un cadeau que Dieu nous a donné. C'est un cadeau personnel à chacun pour valider ce qui se passe dans notre propre coeur et non pour mesurer la douleur chez une autre personne.

Mais dans la réalité, comme nous ne voulons pas souffrir, souvent nous refoulons ces émotions.

On dirait que notre premier réflexe lorsqu’il s’agit de notre cœur , n’est pas le même que s’il nous arrive quelque chose de physique. Si on se casse une jambe, on ne se répètera pas comme un mantra : bien non, t’es pas cassé, t’as pas mal…. Pourtant…

Malheureusement, dans notre culture ou dans certains milieux, certaines familles, ces mensonges persistent : démontrer, vivre, exprimer certaines émotions sont un signe de faiblesse, même souvent vu comme quelque chose de mal, d’inapproprié, d’immature, non spirituel. Alors pour toutes sortes de raisons, on trouve plus facile de mettre un gros pansement sur la plaie sans faire trop d'investigations pour comprendre ce qui est arrivée et sans chercher le meilleur traitement. On se dit: on laisse ça comme ça, ça va passer!

Alors soit on refoule et on se dit : ça m’a fait mal, mais je vais bien, ce n’est pas si grave, y’a des choses pires que ça, si on ne vaut pas une risée on ne vaut pas grand-chose, c’est juste moi…

Soit on vit le déni : je ne suis pas en colère, je ne peux pas être en colère contre tel ou Dieu, je ne suis pas triste, ça va bien j’ai connu pire, bénis soit le Seigneur….

Ou bien encore, certain vont essayer d’étouffer cette douleur par de l’alcool, drogue, sex, porno, jeux d'argent, troubles alimentaires, travail excessif, médisance, calomnie….. Cela fonctionne un certain temps, ça engourdit, mais la douleur ressurgira un jour ou l’autre de façon incontrôlable, si ça n’explose pas, avec des effets collatéraux!

Les émotions ont été créées par Dieu, comme la douleur l’a été pour avertir notre corps.

N’oublions pas que nous sommes créées à son image, c’est à dire relationnel, émotionnel, spirituel.

Alors, j’espère que plusieurs d’entre vous seront libérés aujourd’hui d’apprendre que même Jésus vivait ses émotions

  • sa peur, ses angoisses dans le jardin de Gethsémané

  • sa colère avec les vendeurs du temple

  • sa peine lorsque Lazare meurt Jean 11.35

  • sa joie avec ses disciples…

Si Jésus vivait, exprimait ses émotions, cela ne veut-il pas dire que nous devons les vivres aussi?! Non seulement il les vit, mais il les vit avec nous.

J’aimerais rajouter un point important : il n’a jamais vécu ses émotions déconnectées de son père!

Pour pouvoir être consolé, il faut pleurer à notre papa.

Matthieu 5:4

4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés!

Il est impossible d’être consolé si on ne pleure pas!

C’est ce que Jésus a fait dans le jardin à Gethsémané voir Luc 22.39-46 et Matthieu 26.36-46

C’est ce que le roi David faisait dans les Psaumes : il répandait son cœur, pour recevoir consolation, restauration, guérison, justice, paix, joie, pardon, courage, force.

Vivre nos émotions déconnectées de Dieu nous amène à nous isoler et à nous éloigner de Dieu, mais aussi des personnes précieuses qui sont dans nos vies. Quand nous sommes bien isolé, la honte vient nous couvrir pour s'assurer que nous resterons bien seul. Seul Dieu, connaît notre cœur, seul Lui sait comment le traiter.

Proverbes 4.23 (the passion translation)

Alors surtout, surveillez les affections de votre coeur, cars ils affectent tout ce que vous êtes. Faites attention au bien-être de votre être le plus profond, car de là coule la source de la vie.

Quand ça fait mal au lieu de faire semblant que non, qu’on puisse courir vers notre papa pour pouvoir crier notre douleur pour être enfin guéri et libre.

Trouvez un endroit au calme, sécure dans ses bras et laissez-vous aller.

Jésus s'est aussi permis de vivre ses émotions avec ses amis. Peut-être que Dieu mettra sur votre coeur de partager ce que vous vivez avec une personne de confiance.

Plus nous sommes vrais avec Dieu avec ce que l’on vit, plus nous lui donnons l’occasion d’agir dans notre vie.

Plus on expose notre humanité à Dieu, plus IL nous donne sa nature!

Plus on est naturel avec Dieu, plus on devient spirituel!

Et n’oubliez pas, quand ça fait mal, vous êtres normal!

Charles-David Gaudreault

Photographe professionnel et créateur de contenue!

http://www.dcdg.ca
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